L’image de la semaine
À la tête du royaume du Commonwealth et de l’Eglise d’Angleterre depuis 1953, la Reine d’Angleterre Elisabeth II entre dans l’histoire avec plus de 70 ans de règne : c’est un record !
Après avoir côtoyé 15 premiers ministres britanniques, de Churchill à Liz Truss, rencontré l’ensemble des présidents de la Ve République et voyagé dans pas moins de 117 pays du monde, la reine s’est éteinte auprès des siens ce jeudi 8 septembre, à Balmoral en Écosse, à l’âge de 96 ans.
Depuis le retour du cercueil à Westminster, à Londres, la foule s’est empressée d’y aller pour s’y recueillir, ce qui a entraîné des files d’attente impressionnantes, pouvant durer jusqu’à 14h et s’étendant sur plus de 8km.
À partir de ce lundi, plus de 2000 invités se retrouveront au château pour les funérailles de la reine qui se tiendront à 12h. Tous les drapeaux de l’ensemble des bâtiments publics, notamment les mairies, devront être mis en berne afin de lui rendre hommage.
Le président Emmanuel Macron a également salué sa Majesté à travers de nombreuses déclarations, depuis que la reine de « cœur » et « d’exception » nous a quittée.
L’actu en France
Ce mercredi 14 septembre, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme, en raison de son refus de rapatrier deux femmes djihadistes et leurs enfants de Syrie. Cette condamnation rend responsable le caractère arbitraire de la politique Française concernant le rapatriement.
Par ailleurs, 16 mères et 35 enfants ont déjà été rapatriés en juillet dernier. Malgré cela, la CDEH a été saisie par deux mères de famille bloquées depuis 2019 dans des camps Syriens, où elles affirment avoir subi des traitements inhumains. Cela constitue un motif indiscutable de retour au pays.
Par conséquent, suite à sa condamnation, la France doit réexaminer dans les plus brefs délais ces dossiers et devra répartir 30 000 € aux deux familles.
La réaction du gouvernement ne s’est pas faite attendre. En effet, Olivier Véran a affirmé que chaque famille faisait l’objet d’un examen attentif. De plus, il a indiqué que les règles d’examen ont d’ores et déjà évoluées alors qu’une centaine de femmes et 250 enfants sont toujours bloqués en Syrie.
L’actu à l’international
Ce lundi 12 septembre, la Hongrie a nettement durci ses règles autour de l’avortement, en modifiant une loi datant de 1992.
Désormais, toute femme souhaitant effectuer une interruption volontaire de grossesse devra présenter un rapport délivré par un obstétricien ou un gynécologue prouvant qu’elles ont écouté les battements de cœur du fœtus.
La députée hongroise Dóra Dúró a justifié cette décision en affirmant que « la vie commence au moment de la conception » et que celle d’un fœtus est équivalente à celle de n’importe quel être humain.
De son côté le ministère de l’intérieur a déclaré que « près des deux tiers des Hongrois associent le début de la vie d’un enfant au premier battement de cœur ».
Ce décret supplémentaire intervient alors que la Hongrie est à nouveau pointée du doigt par le Parlement européen, qui a rendu public le 15 septembre un rapport énonçant les raisons pour lesquelles le pays ne « devait plus être considéré comme une démocratie », mais comme un « régime hybride d’autocratie électorale ».
Le chiffre de la semaine
3 milliards de dollars !
Ce jeudi 15 Septembre, le PDG de l’entreprise de vêtements outdoor « Patagonia » a décidé de faire ce don inédit de 3 milliards d’euros de son entreprise à des ONG qui luttent pour la protection de l’environnement. C’est une première mondiale qui illustre parfaitement les valeurs écologistes d’Yvon Chouinard.
En effet, le patron, qui consacrait déjà 1% de ses ventes à la préservation de la nature, a choisi de faire don de sa multinationale, évaluée à 3 milliards de dollars, à la Terre qu’il considère comme « notre seul actionnaire ».
Cette donation permet à sa marque de conserver ses valeurs environnementalistes tout en s’impliquant davantage dans ce combat pour la planète.
Concrètement, les bénéfices seront en partie réinvestis dans l’entreprise afin d’assurer sa pérennité et les dividendes restantes seront quant à elles reversées aux associations.
La phrase de la semaine
« La Chine est disposée à travailler avec la Russie pour assumer sa responsabilité de grande puissance »
Xi Jinping
Ce jeudi 15 Septembre, Xi Jinping a rencontré son homologue russe en Ouzbékistan à l’occasion du sommet de l’organisation de coopération de Shangaï.
Il s’agit de la première rencontre depuis l’invasion russe et la toute première sortie à l’étranger depuis le début de la pandémie de Covid-19 du président Chinois.
Durant l’échange, Vladimir Poutine a salué la position « équilibrée » de Pékin sur la guerre en Ukraine et a dénoncé les tentatives des occidentaux de créer un monde « unipolaire ».
Cette rencontre fut notamment l’occasion pour la Russie de resserrer les liens avec l’Asie et de montrer qu’elle n’est pas isolée.
En effet, malgré les tensions qui les opposaient depuis la fin de la 2nd guerre mondiale, les deux pays de l’est se sont rapprochés ces dernières décennies pour faire front commun face à l’influence américaine. Actuellement, la Chine est le principal partenaire économique de la Russie.